Ce séminaire a comme objectif de travailler sur la formation et la coordination des tests pilotes qui seront développés, en partageant les outils et plate-formes de ces deux projets financiés par la Commission Européenne.
D’une part, le projet BIGOSINTdont le but est de lutter contre la traite des êtres humains par le biais de l’analyse de Big Data et l’Intelligence de sources ouvertes (OSINT). De l’autre part, le projet STAND-UPqui concentre ses efforts sur la lutte contre la haine au sein de l’Union Européenne.
À cet égard, la formation en Réalité Virtuelle est réalisée à Grenade, ce qui sert de soutien pour mieux comprendre la méthodologie de formation que les deux projets mèneront dans la phase suivante. Celà, leur permettra en contrepartie de contribuer au déroulement de la formation et de sa mise en œuvre d’une manière plus efficace.
Cette activité conjointe vise à ouvrir la voie vers de nouvelles collaborations au sein d’autres projets financés par l’Union Européenne, ceux qui partagent une approche similaire en ce qui concerne la recherche et les méthodologies de formation, ainsi que les bénéficiaires et l’usage de l’Intelligence de sources ouvertes.
L’objectif de ce projet est celui de faire des recherches et comprendre les faux récits sur l’Union Européenne qui circulent dans les pays de la Méditerranée occidentale et centrale, évaluer les problèmes éventuels liés à la sécurité frontalière et extérieure et esquisser des réactions et contre-mesures.
Les narrations sur une « vie meilleure » dans un autre lieu se sont toujours trouvées derrière la migration humaine. Toutefois, il n’est pas habituel que cette « vie meilleure » réponde à l’idée de « la terre promise » qui accompagne beaucoup de migrants, confrontés souvent aux défis et obstacles.
Les mythes et faux récits répandus par le biais des réseaux sociaux ont une influence sur ces aspirations de migrer, en créant des espoirs ou blâmes.
Les fausses perceptions sur l’Europe peuvent enchaîner la frustration et l’impuissance, voire mener à des processus de radicalisation, en menaçant la sécurité du pays de destination.
Même si les nouvelles technologies ont contribué à la hausse des répercussions et de l’intensité de la distribution de ces narrations, ils représentent une opportunité pour compenser ces faux récits et promouvoir des narrations plus réalistes.
Pour comprendre et lutter contre ces récits, le projet mènera une enquête sur les narrations et les mythes qui circulent sur l’UE dans les pays de la Méditerranée occidental et central, et en se fondant sur ses résultats, il développera un modèle cadrePERCEPTIONS comprenant des plans d’action, politiques et recommandations.
La Fondation Euro-Arabe des Hautes Études fait partie du consortium du projet européen SAT-LAW (Strategic AssessmenT for LAW and Police Cooperation – Évaluation Stratégique pour la Coopération Juridique et Policière) dont première réunion a eu lieu à Padou (Italie) les 24 et 25 octobre.
– Les partenaires du projet SAT-LAW pendant la réunion de son lancement à Padoue (Italie).
Le projet SAT-LAW porte sur la mise en œuvre de la Directive 2104/41/UE relative au Mandat Européen d’enquête criminelle, qui jette les bases d’un nouveau système de coopération judiciaire en matière d’enquêtes pénales dans l’UE fondé sur le principe de la reconnaissance mutuelle.
Grâce aux Judicial Living Labs (laboratoires d’analyse de la vie judiciaire), les questionnaires et les travaux de recherche générés par le projet permettront d’établir un rapport semestriel fondé sur des affaires communautaires concernant l’application de la Directive 2104/41/UE, sur la base d’informations qualitatives et quantitatives, notamment sur la cohérence, l’harmonisation et les relations avec les autres instruments judiciaires afin d’harmoniser la coopération judiciaire et policière.
Le projet ARMOUR a comme objectif l’approche de la polarisation sociale dû à l’adoption et diffusion des idéologies extremistes, par le biais de la création d’un modèle interdisciplinaire d’apprentissage qui puisse aider les gens et les communautés, à développer la résilience face aux idéologies et les comportements spécifiques de l’extrémisme violent.
Le Projet vise les professionnels de première ligne des institutions étatiques et de la société civile qui travaillent avec des jeunes de l’Union Européenne susceptibles et vulnérables à la radicalisation.
Il agit en fournissant aux communautés et aux professionnels le know-how et les outils pour établir un laboratoire créatif expérimental où pouvoir développer une perspective psychologique et de conduite, ainsi que des stratégies de Communications visant à la promotion de la résilience contre la progression de la radicalisation et de l’extrémisme violent.
Leader
Fondation Euro-arabe des Hautes Études
Partenaires
Centre des Études de la Sécurité- KEMEA (Grèce)
Academie Nationale de l’Intelligence Mihai Viteazul (Rumanie)
Le projet Trace offre un programme d’échange de contes traditionnels pour enfants entre des éducateurs et éducatrices de différents pays de l’Union Européenne qui travaillent avec des enfants de 6 à 12ans. Enfants, corps enseignant, éducateurs et éducatrices ainsi que bibliothécaires, connaitront d’autres cultures européennes par le biais de ces histoires originaires de différents pays communautaires.
Les éducateurs et éducatrices feront une sélection de contes qui seront traduits à la langue de chaque pays partenaire. De la même manière des ateliers se tiendront pour améliorer la compréhension écrite et orale, ainsi que développer et encourager l’esprit critique des enfants par des méthodes éducatives innovatrices qui leurs feront découvrir d’autres pays européens.
Le projet est financé par la Commission Européenne, par le bais du Programme pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport Erasmus+.
Leader
Bibliothèque Nationale et Universitaire de Zagreb (Croatie)
La Fondation Euro-Arabe des Hautes Études fait partie du consortium du projet européen RETOPEA(link is external) (Religious Toleration and Peace – Tolérance Religieuse et Paix), dont la première réunion a eu lieu à Mainz (Allemagne) la semaine dernière.
Le projet est financé par le Programme-Cadre de Recherche et d’Innovation de l’Union Européenne Horizon 2020(link is external).
Le projet RETOPEA vise à étudier comment les traités historiques de paix en Europe et ailleurs dans le monde favorisent la tolérance et la compréhension de la diversité religieuse, en particulier parmi les adolescents.
RETOPEA mènera des recherches sur l’histoire des traités de paixet des accords de résolution de conflits, ainsi que les représentations contemporaines de la coexistence religieuse dans la culture et les médias.
L’étude des initiatives historiques de construction de la paix permettra de mieux comprendre comment les conflits religieux ont été résolus dans différentes traditions (chrétienne, musulmane et juive) au fil du temps.
L’étude des représentations contemporaines permettra de voir comment ces initiatives sont utilisées, mal interprétées ou ignorées dans la culture et les médias d’aujourd’hui.
Cette recherche favorisera la creátion de pratiqueset de politiques efficaces pour parvenir à la coexistence religieuse, ainsi que de représentations alternatives de cette coexistence quirelient efficacement les questions contemporaines aux traditions passées.
Le projet comprend des activités de recherche et d’innovation pour le développement d’outils éducatifs innovants et des recommandations politiques documentées.
Grâce à la production de docutubes (vidéos en ligne), les adolescents seront encouragés à s’impliquer activement dans différentes manières de comprendre la tolérance religieuse.
RETOPEA fournira une trousse éducative pour soutenir les adolescents de 13 à 18 ans dans la création de leurs docutubes.
Un cours en ligne gratuit pour les professionnels de l’éducation leur permettra de promouvoir la diversité religieuse et la consolidation de la paix d’une manière accessible et attirante.
Les expériences avec les étudiant·e·s et les résultats de la recherche serviront de base aux politiques des écoles, des autorités éducatives, des leaders religieux et des législateurs.
« Takedown: Compréhension des dimensions du Crime Organisé et des Réseaux Terroristes » est un projet européen de recherche et d’innovation auquel participe la Fondation Euro-Arabe avec 16 autres institutions.
Son but est d’étudier les aspects sociaux, psychologiques et économiques du terrorisme et du crime organisé, ainsi que leur impact sur la cohésion sociale et le développement d’outils d’intervention destinés aux spécialistes du domaine, le professionnels du secteur et à la population générale.
Le crime organisé et les réseaux terroristes sont un défi important pour l’Union Européenne. Afin d’élaborer de meilleures stratégies et de meilleurs outils, une meilleure compréhension de ces phénomènes est nécessaire pour créer des outils utiles de prévention, d’identification et d’intervention en cas de risque ou de menace.
‘Takedown’ vise à générer des nouvelles connaissances sur ce phénomène mondial, à travers d’une approche multidimensionnelle et d’une recherche empirique et globale, en créant un modèle d’intervention valid et intuitif pour les experts et les professionnelstravaillant dans ce domaine: forces de sécurité, techniciens gouvernementaux, éducateurs, travailleurs sociaux, responsables de prisons et la population générale.
Ce projet facilitera également l’échange de matériel et d’information parmi les différents groupes d’intérêt, en recherchant ainsi une coopération pour assurer une réponse internationale plus efficace au terrorisme et au crime organisé.
Ce projet, dirigé par le centre autricien de recherche et d’innovation SYNYO, compte sur 17 partenaires de douze pays différents. La représentation espagnole de ce projet est assuré par la Fondation Euro-Arabe, l’Université Autonome de Barcelone et la Mairie de Valence. Les autres organisations et institutions sont originaires d’Autriche, de Belgique, de Bulgarie, de Tchécoslovaquie, d’Allemagne, d’Israël, de Pologne, de Roumanie, de Slovaquie et du Royaume-Uni.
Ceci est un projet européen de recherche et d’innovation financé par le programme Horizon 2020 de l’Union Européenne (Programme-Cadre de Recherche et Innovation de l’Union Européenne)
Líder:
SYNYO GmbH – Autriche
Socios:
Fondation Euro-Arabe des Hautes Études- Espagne
UNIVERSITAT AUTONOMA DE BARCELONA- Espagne
MIDDLESEX UNIVERSITY HIGHER EDUCATION CORPORATION- Royaume-Uni
Le projet « Initiative Sociale d’appui aux minorités- SISUMMA », projet cofinancé par le programme « Europe pour les Citoyens » de l’Union Européenne , a comme but la responsabilisation des jeunes européens comme citoyens engagés par le biais d’un programme d’éducation interculturelle et de formation en alphabétisation médiatique qui vise à faire face à la discrimination contre les minorités.
Les participants vont se transformer en activistes des médias en utilisant leurs propres créations audiovisuelles, ils répandront des narrations positives pour lutter en faveur de l’égalité des droits et contre les discours de haine. Ces jeunes citoyens vont faire partie d’un réseau transeuropéen pour la défense de la cohabitation multiculturelle et contre la discrimination des minorités, en défendant les droits de ceux-ci sur internet.
Leader
Fondation Euro-arabe des Hautes Études
Partenaires
Association « Südwind » (Autriche)
Association « Mala Filozofia » (Croatie)
Centre Peipsi pour la Coopération Transfrontalière (Estonie)
Fondation Open Society (Slovaquie)
Afin d’atteindre l’objectif général qui consiste à encourager la participation citoyenne au déroulement de la création des politiques législatives dans le domaine de la diversité et la coexistence multiculturelle, dans le cadre d’une Europe inclusive par la stimulation de la création de solutions pratiques, les objectifs spécifiques du projet sont :
Sensibiliser les jeunes à la diversité et la coexistence multiculturelle, par l’encouragement au débat transnational parmi de jeunes européens provenant de différents pays et minorités, ainsi que la création de l’entente mutuelle et l’adoption de stratégies communes pour lutter contre la discrimination.
Responsabilisation des jeunes européens pour qu’ils soient des citoyens actifs et critiques par le biais de l’alphabétisation médiatique, de telle manière ils deviendront des agents de communications indépendants qui dénonceront le discours de haine contre les minorités et communautés particulièrement vulnérables, en créant des narrations alternatives en faveur de la tolérance et le dialogue interculturel.
Établir un réseau transeuropéen de jeunes et d’acteurs politiques et sociaux pour défendre l’égalité des droits des minorités, tel que les immigrants et réfugiés. Ceci par le débat et la diffusion de solutions pratiques qui finalement fourniront d’une seule voie la mise en place de politiques européennes et des états qui garantiront les sociétés inclusives.
Par le biais d’une approche inter-agence et internationale, le projet cherche à:
a) Échanger des informations et des bonnes pratiques en matière de lutte contre la radicalisation et le terrorisme par le biais de l’État de Droit aux niveaux européen et inter-institutionnel.
b) Explorer les possibilités offertes par la Décision Cadre 2008/909/829/947 pour réduire les tensions et les ara reducir las tensiones y les revendications qui conduissent au recrutement et au terrorisme parmi les détenus et les personnes placées en liberté conditionnelle.
c) Harmoniser les politiques des États Membres et la coordination entre ‘appareil judiciaire, le personnel pénitentiaire et les travailleurs sociaux dans le domaine de la réadaptation et de la réinsertion sociale en transférant les détenus et les personnes en liberté conditionnelle dans leur pays de résidence, renforçant ainsi les liens communautaires et les politiques sociales par des partenariats public-privé.
d) Promouvoir un « Partenariat du Savoir » entre le Réseau Européen de la Formation Judiciaire (REFJ), l’Agence de l’UE pour la Formation Policière (CEPOL), les universités, les écoles judiciaires et de police et les ministères, comme indiqué dans l’un des programmes phares de la Stratégie Europe 2020. Nous contribuons à la coopération entre CEPOL et le portal web e-Justice dans le cadre d’un effort mieux coordonné entre les LEAs et le système judiciaire dans le CVE. Intégrer les activités de formation des pays partenaires au portal web e-Justice en tant qu’outil de référence dans le contexte de la formation judiciaire, conformément à la disposition 2.3 de l’Agenda 2015 de l’UE pour la Sécurité et reconnaître les crédits de formation acquis par les établissements académiques (formation continue) étendu à l’Institut Européen du Droit.
e) Enfin, et surtout, aider les États Membres qui n’ont pas adopté la Décision Cadre à tester sa mise en oeuvre et ses avantages par le biais d’exemples pratiques et de groupes de pairs.
Leader: MINISTÈRE DE LA JUSTICE – DÉPARTEMENT DE L’ADMINISTRATION PÉNITENCIAIRE – BUREAU DE VENETO, FRIOUL-VÉNÉTIE JULIA ET TRENTINO-ALTO ADIGE, ITALIE.
Partenaires: FONDATION EURO-ARABE DES HAUTES ÉTUDES. MINISTÈRE DE LA JUSTICE, ADMINISTRATION PÉNITENCIAIRE NATIONALE, ROUMANIE. INSTITUT EUROPÉEN, UNIVERSITÉ TECHNIQUE DE PRAGUE, RÉPUBLIQUE TCHÈQUE. AGENFOR VENETO, ITALIE. COLLÈGE D’ADMINISTRATION DE LA JUSTICE EN BAVIÈRE, DÉPARTEMENT DE LA POLICE, ALLEMAGNE. UNIVERSITÉ DE GRENADE (ESPAGNE).
Le projet DERAD est un programme de recherche + action qui a comme principaux buts:
a) Produire, tester et valider un ensemble d’outils comprenants des contenus de formation en ligne, une infraestructure de distribution en ligne, 48 instructeurs formés pour dispenser des cours à 1000 professionnels inter-institutionnels dans des formats synchrones et a-synchrones, qui seront intégrés dans le portal web e-Justice afin de prévenir la radicalisation dans l’environnement carcéral.
b) Coordination entre les différents États membres de l’Union Européenne pour assurer une offre massive de cours dans le domaine de la lutte contre la radicalisaion par une approche inter-institutionnelle et la mise en oeuvre de la Décision-Cadre 2008/909/829/947 (sur l’application du principe de reconnaissance mutuelle aux jugements en matière pénale, prononçant des peines ou autres mesures privative de liberté aux fins de leur exécution dans l’Union européenne).
Leader:MINISTÈRE DE LA JUSTICE – DÉPARTEMENT D’E LADMINISTRATION PENITENCIAIRE – BUREAU DE VENETO, FRIOUL-VÉNÉTIE JULIA ET TRENTINO-ALTO ADIGE, ITALIE.
Partenaires:FONDATION EURO-ARABE DES HAUTES ÉTUDES. MINISTÈRE DE LA JUSTICE DE ROUMANIE (ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE NATIONALE). INSTITUT EUROPEÉN, UNIVERSITÉ TECHNIQUE TCHÈQUE DE PRAGUE, RÉPUBLIQUE TCHEQUE. AGENFOR VENETO, ITALIE. COLLÈGE D’ADMINISTRATION DE LA JUSTICE EN BAVIÈRE (DÉPARTEMENT DE LA POLICE), ALLEMAGNE. UNIVERSITÉ DE GRENADE (ESPAGNE).
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